Nous parlons souvent de relations amoureuses, familiales ou professionnelles… mais rarement de la plus fondamentale de toutes : la relation que nous entretenons avec nous-mêmes. Or, c’est d’elle que tout part. Elle influence notre bien-être, nos choix, nos limites, notre confiance, notre manière d’aimer et d’être aimé(e).
Mais cette relation à soi est-elle saine, nourrissante, apaisante ? Ou bien est-elle critique, dure, exigeante, négligente ?
Une relation toxique à soi n’est pas toujours évidente, car elle est souvent intériorisée depuis l’enfance. Pourtant, certains signes peuvent alerter :
Cette autocritique permanente est souvent invisible aux autres, mais elle agit comme une forme subtile de maltraitance intérieure.
C’est un lien intérieur fondé sur :
Avoir une relation saine à soi, ce n’est pas “être parfait”. C’est pouvoir se regarder honnêtement, avec douceur, même quand on se sent vulnérable, blessé, en colère ou perdu.
La psychologie contemplative, inspirée des traditions bouddhistes et portée par des voix comme Chögyam Trungpa, Tara Brach ou Jack Kornfield, nous enseigne une chose essentielle :
👉 Vous n’êtes pas brisé(e).
Ce que vous vivez n’est pas une défaillance intérieure, mais une perte de lien avec votre nature profonde, sensible, aimante et consciente.
La bonne nouvelle ? Ce lien se restaure.
Et pour cela, il ne suffit pas de “penser différemment”. Il faut sentir autrement, s’écouter vraiment, se rencontrer là où ça fait mal, avec tendresse.
C’est ici que la sophrologie et la guérison de l’enfant intérieur viennent magnifiquement compléter ce chemin.
Ensemble, ces approches vous proposent un retour à vous-même dans toutes les dimensions de votre être : mentale, émotionnelle, corporelle et symbolique.
Elles vous offrent des outils concrets pour :
Calmer le mental critique avec des exercices de respiration consciente et d’observation des pensées, sans vous y identifier.
Apprendre à vous parler avec douceur, comme on parle à un enfant blessé qu’on aime profondément.
Recontacter votre enfant intérieur, cette part de vous qui porte encore les peurs, les manques, les colères non écoutées — mais aussi l’émerveillement, la joie pure et la spontanéité.
Ancrer dans le corps cette présence aimante, grâce à la sophrologie, qui permet de rééduquer doucement le système nerveux à se sentir en sécurité.
Accueillir toutes vos émotions, même celles que vous avez appris à cacher ou à juger (la honte, la tristesse, la peur, la rage…).
Ce que ces pratiques ont en commun, c’est la tendresse radicale.
Elles ne cherchent pas à vous changer. Elles vous apprennent à vous aimer tel(le) que vous êtes, ici et maintenant — dans vos lumières comme dans vos ombres.
Ce n’est pas un développement personnel tourné vers la performance. C’est un acte d’amour.
Un choix de revenir vers vous, chaque jour un peu plus, avec compassion, curiosité et profondeur.
Psychologie contemplative + sophrologie + travail de l’enfant intérieur = une révolution intérieure.
C’est une voie d’apaisement, de réconciliation, de libération.
C’est le retour à la maison.
Non pas une maison parfaite. Mais une maison vivante. Humaine. Réelle.
Et si vous faisiez ce pas vers vous aujourd’hui ?
Non, c’est même l’acte le plus altruiste que vous puissiez poser. Plus vous vous aimez en profondeur, plus vous rayonnez un amour sain autour de vous, sans attente ni besoin de contrôle.
C’est normal. Aimer toutes ses parts ne veut pas dire tout approuver. Cela veut dire arrêter de rejeter, fuir ou haïr certaines facettes. Même nos comportements destructeurs ont souvent été des tentatives maladroites de survie. La guérison commence par la reconnaissance.
Commencez par observer comment vous vous parlez intérieurement. Puis posez-vous chaque jour une question simple :
“Et si je me traitais comme une personne que j’aime vraiment ?”
Et enfin, autorisez-vous à ressentir, à ralentir, à vous écouter. C’est dans ces moments que la transformation commence
Je vous propose ce petit test comme une invitation à explorer votre relation à vous-même, en toute bienveillance. Il ne s’agit pas de se juger, mais de prendre un moment de conscience et d’honnêteté intérieure. Rassurez-vous : rien n’est figé. Et si vous ressentez le besoin d’être accompagné(e) pour (re)trouver le chemin de l’amour de soi, je suis là pour vous soutenir, pas à pas.
Instructions :
Lisez chaque affirmation et notez ce qui vous ressemble le plus :
🔘 Jamais | 🔘 Parfois | 🔘 Souvent | 🔘 Toujours
Soyez sincère, tendre avec vous-même. Il ne s’agit pas de performance, mais de conscience.
Mon discours intérieur (mon adulte intérieur)
Mon enfant intérieur (mes besoins affectifs profonds)
L’ombre et la lumière en moi (intégration)
Mes actes d’amour envers moi-même
Résultats et invitation à l’amour de soi
Additionnez le nombre de réponses “Toujours”, “Souvent”, “Parfois” et “Jamais”.
💗 Majorité de “Toujours” ou “Souvent” :
Vous êtes en train de reconstruire une alliance intérieure forte. Vous avez ouvert la porte de l’amour de soi : continuez à pratiquer, à vous écouter, à vous offrir ce que vous avez tant cherché à l’extérieur.
🌙 Majorité de “Parfois” :
Vous êtes en chemin. Par moments, l’enfant intérieur prend le dessus, ou le critique intérieur s’impose… mais vous avez commencé à observer ces dynamiques. Le travail corporel et émotionnel peut maintenant vous aider à ancrer une relation plus stable, douce et soutenante avec vous-même.
🌧️ Majorité de “Jamais” :
Il est probable que votre relation à vous-même soit encore teintée d’anciens schémas de rejet, d’oubli, d’auto-négation. Mais ce n’est pas une fatalité. Grâce à des outils comme la sophrologie et la reconnexion à votre enfant intérieur, vous pouvez transformer en profondeur votre façon d’être avec vous-même. Ce n’est pas “en vous aimant mieux” que vous allez guérir : c’est en vous guérissant que l’amour de soi deviendra possible.