Beaucoup de personnes nous confient : « Je ne comprends pas… j’ai une vie plutôt stable, rien de grave ne m’est arrivé, et pourtant je me sens vide, en décalage, ou freiné(e) sans raison apparente. »
Ce sentiment de poids, cette émotion persistante ou inexpliquée – une tristesse, une colère, une peur – peut parfois ne pas vraiment vous appartenir. Il se pourrait que vous portiez, sans le savoir, un héritage émotionnel transmis inconsciemment par votre lignée familiale.
Il ne s’agit pas d’une croyance mystique, mais d’un phénomène aujourd’hui étudié par la psychologie transgénérationnelle et l’épigénétique. Les blessures non digérées d’une génération (un deuil non fait, un secret, une injustice, un exil…) peuvent marquer les suivantes. Cette mémoire se transmet non pas par les mots, mais par des silences, des comportements et des « loyautés invisibles » qui nous poussent à répéter des schémas pour rester fidèles à notre clan.
Reconnaître que ce poids ne vous appartient pas n’est pas un acte de trahison envers votre famille, mais le premier pas courageux vers votre propre guérison et votre libération.
Oui, et c’est bien plus fréquent qu’on ne le croit. En tant qu’enfant, notre besoin le plus fondamental est d’être aimé et d’appartenir à notre « clan », notre famille. Par loyauté familiale inconsciente, nous pouvons — sans nous en rendre compte — décider de « rejouer » une douleur non résolue d’un parent ou d’un ancêtre.
C’est comme si une partie de nous disait : « Je reste triste avec toi pour que tu ne sois pas seul(e) », ou « Je n’ai pas le droit de réussir là où tu as échoué ». C’est un acte d’amour d’enfant, mais qui devient un fardeau à l’âge adulte.
Mettre de la conscience sur ces loyautés invisibles est la première étape pour s’en libérer. Le travail en thérapie et en sophrologie à mon cabinet de Terranjou permet de « rendre » symboliquement ce qui ne vous appartient pas, pour enfin vivre votre propre vie, en accord avec vos propres désirs.
Absolument pas. L’approche transgénérationnelle n’est jamais une accusation, mais une invitation à la compassion et à la compréhension. Il ne s’agit pas de trouver des coupables, mais de reconnaître avec bienveillance que chaque génération fait ce qu’elle peut avec ses propres blessures et ses propres silences.
Imaginez une course de relais où un témoin se transmet de main en main. Parfois, sans le vouloir, nos ancêtres nous passent un « témoin » émotionnel invisible : un deuil non terminé, un secret, une injustice subie. Ce qui n’a pas pu être exprimé ou guéri à un moment donné trouve alors un écho dans les générations suivantes pour être enfin entendu.
Le but de ce travail n’est pas de blâmer, mais de mettre de la lumière et de la paix sur cette histoire. En comprenant l’origine de ce qui pèse sur vous, non seulement vous vous libérez vous-même, mais vous honorez aussi la mémoire de vos ancêtres en achevant le travail de guérison qu’ils n’ont pas pu faire.
C’est un acte d’amour profond, sans jugement ni rejet, qui vous permet de reprendre votre juste place et de vivre votre propre vie.
Il ne s’agit pas de poser un diagnostic, mais plutôt de s’autoriser à écouter son propre ressenti. Si vous vous reconnaissez dans une ou plusieurs des situations ci-dessous, il est probable qu’une exploration de votre histoire familiale puisse vous apporter des clés de compréhension et de libération.
Ces ressentis ne sont pas des « preuves », mais des indices précieux. Ce sont les messages que votre inconscient vous envoie pour vous inviter à regarder plus profondément. Le travail en thérapie que je propose à mon cabinet de Terranjou a pour but de faire émerger du sens, de pacifier votre histoire et de vous redonner votre pleine liberté, sans jamais chercher de coupable.
Une réalité confirmée par la science : l’épigénétique
Des recherches récentes en épigénétique (Rachel Yehuda, Moshe Szyf, etc.) ont montré que certains traumatismes — guerres, exils, violences — peuvent laisser une trace biologique dans l’expression des gènes, et être transmis aux générations suivantes.
Cela ne signifie pas que tout est figé, mais que notre héritage émotionnel est aussi une matière vivante, que nous pouvons transformer.
Ce que disent les experts
« Nous sommes souvent les marionnettes d’un théâtre invisible qui se joue à travers nous. »
Dans Aïe, mes aïeux !, elle démontre comment les non-dits, les secrets de famille ou les traumatismes non intégrés peuvent ressurgir à travers les générations, affectant notre vie émotionnelle, nos choix et nos comportements.
Dans L’ange et le fantôme, il parle de ces « fantômes familiaux » qui influencent notre destin tant qu’ils ne sont pas reconnus.
« Nous vivons parfois avec des douleurs qui ne sont pas les nôtres, mais celles de nos ancêtres, restées bloquées dans la mémoire du clan. »
À travers ses ouvrages sur la résilience (Un merveilleux malheur, Sauve-toi, la vie t’appelle), il met en évidence l’impact des traumatismes précoces, y compris transmis par le silence ou la honte familiale. « L’enfant capte le non-dit comme un cri silencieux. »
C’est une crainte tout à fait légitime, et je la respecte profondément. L’objectif de mon accompagnement n’est jamais de vous forcer à « fouiller » ou à revivre des traumatismes. L’approche que je propose est avant tout une thérapie douce, centrée sur votre bien-être présent.
Il ne s’agit pas de faire une enquête archéologique dans votre histoire familiale, mais de donner du sens à ce que vous ressentez aujourd’hui. Mon rôle est de vous aider à :
Vous n’avez pas à porter ce qui ne vous appartient pas. Vous avez simplement le droit de vivre votre vie, libre, aligné(e) et en paix.
La libération des mémoires familiales n’est pas un processus douloureux ou une enquête sans fin. C’est un chemin de réconciliation intérieure que nous parcourons ensemble. Pour cela, mon approche thérapeutique, que je pratique à mon cabinet de Terranjou, combine plusieurs outils puissants pour accéder en douceur aux mémoires inscrites dans le corps, souvent inaccessibles par la seule parole.
Ma méthode est une approche psycho-corporelle complète qui intègre :
Ce travail de libération vous permet de :
Il ne s’agit jamais de « couper les ponts » avec sa famille, mais au contraire, de pacifier les liens pour retrouver votre place. En vous libérant du passé transmis, vous offrez également un cadeau inestimable aux générations futures : la chance de ne pas avoir à porter ce même fardeau. C’est briser la chaîne, pour vous et pour eux.